EXPERIENCES FANTASTIQUES

Par la grâce d’Allah, je suis allé à Abidjan du 11/2/07 au 8/3/07 dans le cadre d’un stage de roqya et Allah nous a montrés des signes édifiants.

LE FANTASTIQUE NORMAL

Il y a eu parmi les stagiaires un jeune qui a la capacité d’amener n’importe quel djinn en lui par la volonté d’Allah. Si un malade a un djinn, le frère demande à Allah d’amener le djinn en lui et le djinn vient immédiatement. La différence est qu’on peut discuter directement avec le djinn, ce qui est rarement le cas quand le djinn est chez le malade, et qu’on peut tuer le djinn très facilement, comme s’il était dans notre monde, alors que cela nécessite beaucoup de temps quand le djinn est chez le malade. Le frère peut aussi demander à Allah d’amener n’importe quel djinn, même absent, et il viendra immédiatement par la volonté d’Allah. Cette capacité s’explique par deux réalités. D’abord quand quelqu’un a été longuement éprouvé par les djinns et la sorcellerie : envoutement et possession prononcés durant des années, quand tout cela est enlevé, la personne est remplie de brèches comme une passoire, et tout djinn passant à côté peut facilement entrer en lui. Pour fermer toutes ces brèches et retrouver l’état normal d’une personne séparée du monde des djinns, la personne devra se laver et se masser à l’huile de habba sawda coranisée constamment pendant plusieurs mois. Mais si régulièrement des djinns viennent en lui, les brèches ne se refermeront jamais. La personne peut aussi choisir de garder ses brèches si elle est engagée dans la roqya car cela permettra de discuter avec n’importe quel djinn présent afin de débloquer des situations. La deuxième réalité est que les douâas dans le monde de la roqya sont plus faciles à réaliser que dans notre monde, car c’est un monde qui fonctionne à la base par l’intention. Le sorcier à partir de photo, cheveux, habit ou prénom lance son sort avec l’intention d’atteindre la personne. Il utilise des objets ou place dans des lieux avec l’intention de transposer des effets spécifiques de ces symboles sur la victime. Nous lisons « Où que vous soyez, Allah vous ramènera tous, Allah est certes Omnipotent » avec l’intention de ramener le djinn. Avant de dormir, on fait l’intention de partir dans le monde des djinns pour tuer le djinn qui nous harcèle ou le sorcier ou pour trouver la sorcellerie. Une fois dans ce monde, tout fonctionne à l’intention : tu veux un sabre, le voici ; tu veux l’amener, le voilà ; tu veux l’attacher, ça y est ; etc. Donc si tu as beaucoup de brèches, tu as un pied dans leur monde. Tu peux agir comme dans le rêve. Tu demandes à Allah qu’il te ramène un djinn et le voici. A la différence que vous êtes dans le même monde : le pied que tu as dans son monde te permet de l’attraper et de le ramener dans notre monde. Il est maintenant totalement vulnérable : on peut le tuer en un seul coup sur la nuque accompagné de lecture et avec l’intention de lui couper la tête avec un sabre. Le schéma classique est d’amener le djinn qui est chez le malade. A chaque fois la même scène se reproduit : le djinn regarde avec stupeur le corps où il est et le corps où il était. Puis nous lui expliquons que nous avons demandé à Allah de le ramener et Allah l’a ramené. Puis nous lui proposons l’Islam et le djinn dit : « Jamais ! » Nous demandons : « Y a-t-il une raison pour que tu ne deviennes pas musulman ? » et il réfléchit puis dit : « Non ». En fait les djinns ne connaissent rien à l’Islam, ils ne savent même pas qui est Allah ; donc il ne connaît pas de raison de refuser l’Islam. On lui dit alors : « Alors devient musulman » et il accepte. Les djinns ont une mentalité aussi simple que cela. Mais il faut dire qu’en France c’est un peu plus coriace pour convertir un djinn, ils ont des choses à dire et il faut argumenter un peu. Quand il fait la chahada, nous attendons deux secondes et il commence à frémir, puis se regarde et dit : « Mais qu’est-ce qu’il m’arrive ? Je brille ! ». Il regarde ses mains et les retourne. Nous lui expliquons : « C’est la lumière d’Allah. Allah est celui qui a tout créé. Quand tu crois en Allah, Allah te donne la lumière. Répète dix fois : la ilaha illa Allah, Mohammadon rasoul Allah ». Il répète, frémit, se regarde à nouveau et se met à rire d’un ricanement satisfait de voir sa lumière augmenter. Nous disons : « Maintenant, chaque fois que tu feras une bonne action, ta lumière augmentera. Si tu fais une mauvaise, ta lumière diminuera et tu retrouveras les ténèbres (le djinn secoue la tête avec un regard apeuré pour dire non). Si tu vois cela, tu te repens immédiatement à Allah et tu fais des bonnes actions pour retrouver ta lumière ». Puis nous commençons une série de phrases formatives : mon Dieu est Allah ; je renie tous les autres dieux qu’Allah ; tous les autres dieux qu’Allah sont faux ; je vais adorer Allah jusqu’à la fin de ma vie ; je ne travaillerai plus jamais pour un sorcier ; je renonce à tout mon orgueil pour Allah ; Mohammed est la meilleure créature d’Allah ; je ne vais jamais plus faire du mal à ce monsieur (ou cette femme) ; etc. Quand nous sommes pressés, nous lui faisons vite dire après la chahada : qu’Allah me tue si j’essaye encore de faire du mal à cette personne ; qu’Allah me tue si je travaille encore pour un sorcier. Nous n’avons pas encore pu vérifier la réalité de cette invocation mais une chose est sûre : les djinns la prennent extrêmement au sérieux. A chaque fois que nous faisons répéter au djinn une de ces phrases, il est pris d’un vomissement très violent, puis il crache avec dégoût comme quelqu’un qui crache les restes du vomi. Puis il est pris d’un frémissement proportionnel au vomissement et les ténèbres sont changées en lumière. Nous faisons répéter chaque phrase plusieurs fois jusqu’à ce qu’elle ne produise plus de vomissement. Quand le djinn n’est pas d’accord pour quelque chose, comme un chrétien qui après avoir reçu la lumière de la chahada refusa d’accepter que Jésus n’est pas Dieu, je lui dis : « regarde ta lumière », il regarde. « Qui est Dieu ? » Il dit « Jésus » puis crie : « ma lumière à disparu ! Tu m’as piégé ! » ajoute-t-il en me regardant avec colère. « Alors dis vite : mon Dieu est Allah ». Il le dit puis s’exclame apaisé : « ma lumière est revenue ! » Il en est de même pour tout désaccord qu’un djinn peut exprimer. Toutefois nous avons trouvé une meilleure formule pour les djinns chrétiens qui évite de leur faire dire la mécréance – voir paragraphe chef des djinns du Vatican. Quand il y a plusieurs djinns, nous commençons par appeler le chef. Une fois qu’il se convertit et qu’il apprend certaines choses au point de vouloir avoir plus de lumière, nous le chargeons de convertir tous les autres. Il leur parle alors brutalement dans un langage ressemblant à des aboiements et avec des gestes menaçants. Nous avons essayé plusieurs fois de leur inculquer la gentillesse, mais ce n’est pas facile. Un me dit : « Les gentils se font écraser ». Je dis : « Non, regarde, moi je suis gentil, et est-ce que je me fais écraser ? » Il dit : « Toi, tu es un tueur de djinns ! » Je dis : « C’est vrai, en fait je suis gentil, mais quand il le faut, je tue. Tu n’as qu’à être comme moi : gentil, mais quand il faut tuer, tu tue ». Il dit : « Comme ça, oui ». La plupart du temps, le chef arrive à convertir les autres sans trop de difficulté. Dans un premier temps il regarde avec un ricanement de satisfaction tous ses suiveurs s’illuminer, puis il est pris d’un méga frémissement et d’une méga lumière. Je lui explique : « Comme tu as converti les autres et qu’ils ont eu la lumière grâce à toi, Allah t’a donné autant de lumière qu’Il leur a tous donné ». Quand il s’agit de plusieurs milliers de djinns, vous pouvez imaginer… LES ROUHAN Des djinns lumineux sont venus accomplir une mission. Les rouhan sont des djinns très proches des anges par leur lumière et par le fait qu’ils ne font qu’adorer Allah en permanence. Certains rouhan interviennent sur des gens pour les pousser à la piété ou pour leur apporter la richesse en échange de dhikrs, pour cela avant les rouhan d’Abidjan, je n’étais pas très ami avec les rouhan. Quelqu’un m’a appelé une fois en me disant que des rouhan l’empêchent de sortir de chez lui car ils disent que s’il sort il verra des femmes et cela affaiblira sa foi. Il arrive que des rouhan se prennent pour des anges ou pour une créature à part et se vexent qu’on les appelle des djinns. Un m’a dit que les anges le poussent à publier des livres pour que je les édite. Je dis : tes livres n’ont rien de novateur, il y a la même chose dans d’autres livres dans le marché, donc il n’y a pas d’utilité à les publier. Il dit : mais c’est les anges qui m’ont dit de le faire. Je dis : mais moi, les anges ne m’ont rien dit. D’autres personens arrivent à attirer des rouhan en répétant des milliers de fois ayat alkorsi, ou la fatiha ou la ilaha illa Allah ou d’autres dhikrs, car il se trouve qu’il y a des rouhan qui répètent cela pendant toute leur existence et à force de le répéter les rouhan vont venir, attirés par le dhikr comme les anges sont attirés par le dhikr. A ce moment-là, il est possible de leur demander des services – certains pour soigner les gens mais le plus souvent pour faciliter la richesse. Les rouhan vont le faire puisque cela leur fait gagner des bonnes actions car en échange tu vas continuer le dhikr qu’ils aiment. Le problème est que la finalité est la donya et qu’on oublie Allah. Les rouhan n’ont pas nécessairement l’intelligence et le recul pour analyser la pertinence de la situation : ce sont deux choses différentes d’avoir la lumière et d’avoir la science, l’intelligence et l’expérience. Tu peux prendre un djinn qui ne connaît rien dans la vie, tu lui fais répéter la chahada puis tu lui dis : à partir de cet instant tu vas répéter sans arrêt nuit et jour la chahada ou tout dhikr que tu veux, et le voici parti dans une spirale ascendante de lumière sans fin. Très vite il deviendra un rouhan, mais il n’aura pas plus de connaissances dans la religion. Donc jusqu’ici, je n’étais pas très ami avec les rouhan. A ceux-là sont un peu différents. D’abord ils reçoivent leurs ordres des anges, donc d’Allah. Cela fait partie des outils qu’Allah utilise : « A Allah appartiennent les armées des cieux et de la terre » « et il ne connaît les armées de ton Seigneur que Lui ». Allah peut faire les choses directement, en chargeant les anges, en demandant aux croyants par les ordres comme l’aumône, en manipulant les mécréants, des fois même en manipulant chaytan, et Allah utilise aussi les djinns croyants et les rouhan. La mission était triple : d’abord tuer les djinns mécréants. Donc les gens viennent se soigner, on s’occupe de leur sorcellerie et les rouhan tuent leurs djinns ; c’est super cool. Au bout d’un moment, certains sont repartis et d’autres sont restés. Puis ceux qui étaient restés ont cessé de tuer les djinns. Nous avons demandé pourquoi, ils dirent : « On ne sait pas, ce sont les ordres ». Les rouhan deviennent comme les anges dans le sens que non seulement ils ne désobéepas aux ordres, mais en plus ils ne font rien de plus que les ordres. Par exemple, dès qu’un djinn a une certaine lumière, il peut voir les anges. Quand nous avançons un peu avec eux dans la formation, je leur explique qu’en faisant beaucoup de bien ils auront la lumière comme un ange. Ils disent : « Ange ? C’est quoi ça ange ? » Je dis : « Regarde à ma droite qu’est-ce que tu vois ? » Il regarde et dit : « Rien du tout ». « Regarde encore » et je dis un tasbih. Tout à coup il est ébloui et effrayé et détourne la tête. Je dis : « N’ais pas peur, il ne te fera pas de mal. C’est un ange. Chaque humain a deux anges qui inscrivent ses bonnes et mauvaises actions. Si tu continues dans le bien tu deviendras presque comme lui ». Maintenant les djinns peuvent voir si les anges sont en train d’écrire ou pas, mais ils ne peuvent pas regarder ce qu’ils écrivent. Mais si on veut discuter avec nos anges scribes pour leur demander par exemple ce qu’on a de mieux ou de pire dans nos dossiers, ils ne diront pas un mot car ils n’en ont pas reçu l’ordre. Pour ce genre de renseignement, il faudra s’adresser directement à Allah. En tous cas, ce que je veux vous expliquer est que les djinns quand ils approchent des anges délaissent toutes futilités, comme certains humains pieux, mais en plus se mettent à ne rien faire en dehors de ce qu’on leur a ordonné de faire, et on ne peut même plus discuter avec eux. Il n’y a qu’à les laisser exécuter leur mission. Nous leur avons demandé si ce que nous faisions était OK ou s’ils avaient des choses qui les dérangent ou des remarques. Ils ont dit : « Oui, les femmes. Les femmes sont trop impudiques ». Je dis : « Effectivement, il y a même beaucoup de femmes qui ont eu des enfants hors mariage et qui vivent des relations sans mariage, alors nous les acceptons comme elles sont pour le traitement ». « Mais nous, ça nous dérange trop. Il faut qu’elles mettent le voile ». Nous avons donc pris la décision d’imposer le voile aux femmes au moins au moment de passer à « l’abattoir », car nous avons réservé une pièce pour tuer les djinns après avoir traité les patients. Quelques jours après, je me suis aperçu que nous n’avions rien offert à nos invités d’honneur (car les djinns mangent, contrairement aux anges). Je leur ai demandé s’ils voulaient manger avec nous. Ils dirent non et demandèrent qu’on ne leur parle plus. La deuxième mission est un travail sur le frère qui capte les djinns. Il est resté allongé une heure de temps pendant qu’ils faisaient leur travail. Ils n’ont rien voulu dire sur ce travail, mais certainement c’est pour l’habiliter à sa mission de capteur et tueur de djinns. La troisième mission me concerne et par la grâce d’Allah ça m’a fait un bien immense, mais je la garde pour moi. LE CHEF DE 450.000 Nous avons remarqué des djinns mécréants dans le local où nous travaillons. Nous avons appelé leur chef et facilement converti par la grâce d’Allah ainsi que tous ceux qui étaient là. Puis je lui ai demandé ce qu’ils faisaient ici. Ils ont dit qu’ils étaient venus voir pour rapporter à leur chef, un djinn. Vous êtes sûrs que ce n’est pour un sorcier ? Non, c’est pour un djinn. Et votre boss, il a combien de djinns sous ses ordres ? 450.000. Nous avons demandé à Allah de l’amener et le voici. Il se met à grogner et je dis : « Bonsoir, le boss. Tu oses m’appeler le boss ? Mais pourquoi es-tu de mauvaise humeur ? Tu n’es pas content de nous voir ? Non ! Mais nous, nous sommes contents de vous voir ». Il s’est alors calmé et s’est mis à parler amicalement. Il ne coûte rien de parler gentiment aux djinns et de leur donner de la valeur. Par exemple à une djinnia qui est venue je dis : « Bonjour ma jolie » Elle fut tout de suite ravie et tout se passa bien. Elle était vraiment belle et je l’ai appelée Zina – la beauté. D’ailleurs on l’a mariée à un djinn qu’on avait sorti d’une dame dont il était fou amoureux. C’était aussi un séducteur et je l’ai appelé Mosâab, du nom du jeune et beau sahabi de la Mecque que toutes les filles rêvaient d’épouser. On lui avait promis que s’il la laissait pour Allah, Allah lui donnera mieux. Deux heures plus tard cette belle djinnia arriva, se convertit et accepta de l’épouser. Un autre djinn était roi. Je lui dis : « Bonsoir votre altesse. Votre altesse désire-t-elle devenir musulmane ? » et il accepta. Quand il embrassa l’Islam et apprit des choses, je l’ai nommé Abou Oubayda, général en chef des armées musulmanes au temps de Omar, qu’Allah les agrée. Presque tous les djinns mécréants que nous avons rencontrés en Côte d’Ivoire avaient des noms ressemblant à des grognements de chiens et il fallait qu’on les change. Quand tu donnes un beau nom à un djinn et que tu lui expliques la valeur et l’histoire de ce nom, il est très fier et il est reconnaissant envers toi. Je lui ai demandé : tu as de l’orgueil, Abou Oubayda ? Oui, beaucoup ! Alors répète : je renonce à tout mon orgueil pour Allah. Quoi ? Oui, tu as bien dit que tu étais fort ? Oui, très fort ! Alors dis-le : je renonce à tout mon orgueil pour Allah. (temps de réflexion) Pour prouver que je suis fort, je dois dire ça ? C’est ça ! (temps de réflexion) D’accord. Et il le dit. Nous l’avons bien chargé en lumière par la grâce d’Allah puis nous l’avons chargé de convertir ses 450.000 soldats. Deux jours plus tard, nous l’avons appelé – en demandant à Allah de le ramener. Sa lumière avait baissé. Il nous a avoué qu’il avait tué les djinns qu’il avait envoyés nous espionner et qui étaient devenus musulmans. Pourquoi ? Parce qu’ils lui avaient désobéi, et dans une organisation militaire cela n’était pas tolérable. Nous lui avons bien parlé pour qu’il se repente et que nous ne tolérerons plus une erreur : la prochaine bavure, on le tue par la force d’Allah. Par ailleurs il avait converti une dizaine de djinns dans l’Islam. On lui a dit que ce n’était pas suffisant du tout et que nous allions l’aider à convertir les autres. On lui a proposé de ramener les 450.000 d’un coup mais il prit peur et craignit qu’ils le tuent. Nous avons alors lu le Coran sur des bougies pour que lui et les autres convertis se fassent des sabres de feu. Les sabres de feu permettent aux djinns musulmans de pouvoir tuer les autres djinns comme ils veulent et donc d’avoir une domination totale sur eux. Donc si vous êtes dans une scène de combat entre djinns musulmans et mécréants, lisez le Coran sur du feu et dites aux djinns musulmans de se fabriquer des sabres. Les sabres de feu durent trois jours puis fondent ; il faut chaque fois les renouveler. Ensuite nous avons demandé à Allah de nous amener les cent djinns les plus proches de l’Islam parmi les 450.000. Ils sont venus, nous les avons convertis par la grâce d’Allah et nous leur avons tous fabriqué des sabres de feu. La même chose avec les mille suivants. Puis les dix milles suivants. Puis nous avons fait venir 50.000, nous les avons convertis mais nous ne leur avons pas fabriqué de sabres de feu car cela prendrait trop de temps. Puis nous avons appelé tout le reste et ils se sont convertis. Là le corps du frère ne suffisait plus à les contenir et ils ont rempli la pièce tout en se serrant les uns contre les autres. Nous leur avons tous dit d’aller à la Mecque pour apprendre l’Islam et ils acceptèrent. Quelques jours plus tard nous l’avons rappelé. Il n’était pas parti à la Mecque car il avait peur du sorcier. Toutefois il avait conservé sa lumière et n’avait pas fait de bêtise. Près de 200.000 des convertis étaient revenus dans la sorcellerie. Les autres restés musulmans s’étaient dispersés. Nous lui avons expliqué que la Mecque étaient gardée par des anges et que les djinns mécréants ne pouvaient pas y entrer et que les sorciers ne pouvaient pas l’atteindre là-bas. Cela le rassura et il voulut y aller. On lui demanda de chercher d’abord ses soldats. Il dit qu’il ne voulait plus avoir affaire avec eux et qu’il voulait partir. Ceci nous posa le problème de la formation des djinns. Ce n’est pas un problème que les djinns sont menteurs ou hypocrites, c’est que le fait de les convertir ne suffit pas, car il y a tellement de choses à apprendre. Et le peu que nous leur enseignons en quelques minutes ne suffit pas pour orienter leur vie : ils sont tentés de retourner dans leur ambiance précédente. Nous avons décidé dans un premier temps de mettre au point un programme de formation des djinns. LA FORMATION L’idée est de prendre un djinn proche des diables et de lui faire suivre une formation jusqu’à ce qu’il devienne proche des anges. Nous allons d’abord prendre un djinn sur qui nous allons appliquer la formation puis nous réfléchirons in cha Allah à la façon de la généraliser. Donc nous avons attrapé un djinn envoyé par la sorcellerie chez une personne. En fait ils étaient plusieurs et c’est le chef que nous avons pris. En Afrique, il y a une situation un peu particulière des djinns avec les sorciers. La sorcellerie est tellement ancestrale que des djinns travaillent pour des sorciers depuis des siècles. Un avait dans les 700 ans et avait passé presque toute sa vie à travailler avec les sorciers. Chaque fois qu’un sorcier meurt, ils cherchent un autre ou en forment un eux-mêmes. Les gens, dans leur ignorance et leur faiblesse, une fois que des djinns ont choisi quelqu’un pour être sorcier ou voyant ou guérisseur, se soumettent à leur choix par crainte des représailles, par espoir de la richesse et par méconnaissance des conséquences religieuses. Il en résulte que ces djinns qui ont fait du mal depuis des siècles et qui vivent dans la mécréance, le fétichisme et le satanisme, sont particulièrement mauvais et proches du diable. Après la conversion, nous avons commencé à lui inculquer une série de phrases pour le faire évoluer spirituellement. C’est la même scène qui se répète inlassablement : il dit la phrase, il vomit violemment, il crache les restes du vomi, il frémit proportionnellement au vomi et augmente de lumière puis ricane de satisfaction. Nous assistons à un phénomène extraordinaire : la métamorphose progressive d’un être proche du diable en un être proche des anges. Il était mécréant, on lui fait répéter la ilaha illa Allah Mohammadon rassoul Allah puis on lui explique qui sont Allah et le Prophète, et le voici croyant. Nous lui faisons répéter Allahou akbar jusqu’à ce qu’il sente qu’Allah est plus grand que tout. Nous lui faisons répéter : Mohammed est la meilleure créature d’Allah jusqu’à ce qu’il y croit fermement. Puis « je renonce à tout mon orgueil pour Allah » et tout l’orgueil est parti. A force, le djinn commence à se fatiguer et dis : je suis épuisé, j’ai besoin de me reposer ». Je dis : « Bon, on va s’arrêter là, on reprendra quand tu seras bien reposé… » « Oui, oui » « A moins que tu veuilles un peu plus de lumière ? » Chaque fois la même réponse : un ricanement et « oui, je veux la lumière ». Malgré tout, après un temps j’ai mis fin à la séance qui a duré environ une heure et demie et je lui ai dit qu’on le rappellerait pour la suite. Nous avons beaucoup misé sur ce djinn ; pour cela je l’ai nommé Mohammed. Et voilà la liste de toutes les phrases que nous lui avons fait répéter. CHEIKH YOUSSEF Suite à l’expérience de Mohammed, je me suis dit qu’il valait mieux se concerter avec des djinns musulmans engagés dans la formation et l’enseignement des djinns pour voir dans quelle mesure nous pourrions profiter de structures déjà existantes ou décider avec eux de façons de procéder. Ne connaissant pas de djinns enseignant l’Islam et ayant entendu dire qu’à la Mecque il y a une forte présence de djinns musulmans et une grande activité d’enseignement, nous avons demandé à Allah de nous ramener un djinn cheikh de la Mecque qui enseigne l’Islam aux autres. « Assalamou alaykom, mon frère. wa alaykom assalam. Oui, nous avons demandé à Allah de nous ramener un cheikh de la Mecque qui enseigne l’Islam aux djinns et tu es venu. Comment tu t’appelles, mon frère ? Youssef. Moi c’est Abderraouf. Alors voilà notre problème. Nous sommes ici pour faire un stage de roqya. J’apprends à tous ces frères que tu vois à soigner les gens de la sorcellerie et des djinns ». Youssef regarde les présents en souriant et regarde vers le haut et dit : « Aah, il y a mes frères ici. Oui, Allah nous a envoyé des rouhan pour se battre avec nous. Ils sont là pour tuer les djinns mécréants. Par la grâce d’Allah nous avons tué beaucoup de djinns mécréants qui travaillent avec les sorciers et nous en avons aussi converti des milliers et même des centaines de milliers. Le problème est qu’une fois convertis, nous leur apprenons des choses mais cela ne suffit pas pour qu’ils soient stables. Alors il se peut qu’après ils n’évoluent pas dans l’Islam ou même qu’ils redeviennent comme avant comme ils ne savent faire que ça, travailler avec les sorciers. Nous avons commencé un programme de formation des djinns pour bien les former et qu’ils deviennent stables, mais nous nous sommes dit qu’il valait mieux voir avec des djinns qui enseignent l’Islam pour ne pas commencer à zéro et gérer ça tous seuls. Donc toi, tu enseignes l’Islam aux djinns à la Mecque. Oui. Pour mieux te connaître, tu peux nous dire, quel est le plus ancien prophète que tu as connu ? Soulaymane, alayhi salam. Et depuis tu as vécu avec tous les prophètes jusqu’au Prophète Mohammed, salla Allahou alayhi wa sallam ? Oui. Bon, nous pourrons reparler de tout ça une autre fois in cha Allah. En ce qui concerne la formation de djinns, si nous convertissons des djinns, est-ce que nous pouvons vous les envoyer à la Mecque pour leur enseigner l’Islam. (temps de réflexion) Non. Pourquoi ? La Mecque, c’est pour les pieux. Mais si des djinns embrassent l’Islam et sont encore nouveaux, il faut bien s’occuper d’eux pour qu’ils deviennent pieux. Oui, mais la Mecque c’est sacré. D’accord, il faut s’occuper d’eux mais pas à la Mecque. Est-ce que tu connais un endroit ou d’autres djinns qui s’occupent de cela ? (temps de réflexion) Non, moi je n’en connais pas. (temps de réflexion) Quand même, si on a des nouveaux convertis et qu’on les envoie à la Mecque, vous n’allez pas les chasser ? Non. Mais pourtant s’ils ne sont pas pieux, ils ne pourront pas rester ? C’est ça. Mais s’ils y vont, est-ce qu’il y a un moyen qu’ils deviennent pieux sur place ? (temps de réflexion) S’il le veut sincèrement, il le deviendra. Aah ! Voilà le truc. S’il veut sincèrement être pieux, arrivé là-bas il va voir les anges, les anciens djinns avec beaucoup de lumière et il va vite devenir pieux. Mais s’il ne veut pas sincèrement devenir pieux il s’en ira tout seul. D’ailleurs n’importe quelle école s’il n’a pas envie de devenir pieux il n’y restera pas. Donc nous devons les former au moins jusqu’à ce qu’ils désirent sincèrement être pieux, après on peut les envoyer. Voilà. OK cheikh Youssef, jazakallahou khayr pour tes éclaircissements. Nous avons fini, est-ce que tu as quelque chose à nous dire ? Non. Alors salamou alaykom. Wa alaykom assalam. LES DJINNS IVOIRIENS Pour faciliter la prise en charge et la formation des djinns, nous nous sommes demandé s’il y avait en Côte d’Ivoire des djinns musulmans instruits et engagés dans la religion pour leur envoyer nos djinns. Nous avons demandé à Allah de nous ramener le djinn musulman le plus croyant de la Côte d’Ivoire et il est venu. Il s’appelle Aïssa et réside à Divo avec beaucoup de djinns musulmans et d’anges. Après avoir fait connaissance, nous avons exposé notre problème et il nous a dit de lui envoyer les djinns qui se convertissaient. Nous lui avons demandé s’il était engagé dans le combat contre les sorciers et djinns méchants. Il dit non, c’est seulement l’adoration. Mais il nous renseigna sur des combattants dont le chef était Idriss. Avant de partir, je lui ai demandé s’il voulait nous dire quelque chose, il dit : oui, ne m’appelez plus. Occupé dans son adoration, il n’avait pas envie de discuter avec les gens. Nous appelâmes alors Idriss. « Salam alaykom, Idriss. Comment tu connais mon nom ? C’est Aïssa de Divo qui nous a parlé de toi. Regarde-nous, qu’est-ce que tu vois ? (Il nous regarde) Des tueurs de djinns. Oui, mais nous ne tuons que les djinns méchants qui viennent faire du mal aux humains, et encore, on essaye souvent de les convertir. Nous cherchons des djinns guerriers pour travailler ensemble à combattre les sorciers et leurs djinns. Vous qu’est-ce que vous faites ? On tue les sorciers. Vous tuez les sorciers ? Et vous avez des armes pour faire ça ? Oui, on a des sabres. Des sabres de feu ? Non, des sabres de fer ? Des sabres de fer ! Et comment vous faites pour avoir des sabres de fer ? On les fabrique avec du fer. N’importe quel fer ? Non, du fer rouge. Aah ! Vous allez chez un forgeron, et quand il chauffe le fer, vous en profitez pour faire les sabres de fer. C’est ça. Mais alors, est-ce que les djinns mécréants aussi peuvent fabriquer des sabres de fer ? Non. Pourquoi ? On ne sait pas, c’est juste ce qu’on a constaté. Bon, donc avec les sabres de fer vous tuez les sorciers ? Oui. Et les sabres de fer durent combien de temps, ou bien ils ne finissent pas ? Ils durent un mois. C’est logique : les sabres de feu durent trois jours et les sabres de fer durent un mois. Et vous ne tuez pas les djinns avec ? Non, on a pitié de tuer nos frères djinns, on préfère s’occuper des sorciers. En tous cas, nous, on n’a pas pitié ni des djinns ni des sorciers. Mais on sait bien tuer les djinns, c’est tuer les sorciers qui nous manque. Regardez, notre but est de montrer à tout le monde que le Coran est plus fort que la sorcellerie, qu’avec la foi en Allah on est plus fort que les sorciers, pour que les gens se soignent avec le Coran et cessent d’aller chez les sorciers. Ce que vous pouvez faire, c’est trouver des gens qui font roqya comme nous, que ce soit nous ou des autres. Vous restez là, et quand les gens viennent se soigner, vous partez tuer leurs sorciers. Comme ça les gens comprendront que c’est parce qu’ils sont partis se soigner avec le Coran et dans l’Islam qu’Allah a tué leur sorcier. Comme ça les gens sauront que le Coran est plus fort et que l’Islam est vrai. Et vous serez une cause de défendre l’Islam et d’élever la parole d’Allah. Alors que si vous tuez les djinns tous seuls, personne ne saura que c’est l’Islam et que c’est par la force d’Allah. Vous faites de bonnes actions, mais ça ne contribue pas à fortifier l’Islam. Qu’est-ce que vous en pensez ? Oui, on va faire ça ». Et ils étaient très contents. Puis nous avons voulu voir avec les chrétiens ce qui se passait chez eux, comment est leur exorcisme et s’il y a des djinns chrétiens engagés dans le combat. Nous avons demandé à Allah de nous ramener le djinn le plus chrétien de la Côte d’Ivoire. A peine arrivé, il était en panique. Je l’ai rassuré : « N’aie pas peur, mon frère, on ne va pas te faire du mal. On t’a appelé parce que tu es croyant comme nous ». Nous avons discuté et il a rapidement accepté l’Islam. « Pourquoi tu croyais que Jésus était Dieu ? Tu connais la Bible ? Oui. As-tu jamais vu que Jésus était Dieu ? Non. Est-ce qu’il a jamais dit aux gens de l’adorer ? Dans la Bible, Jésus fait la prière. Si c’est lui Dieu, pour qui prie-t-il ? Ca c’est vrai. (après une discussion)Bon, on voulait te demander quelque chose. Tu vois, nous, on soigne les gens de sorcellerie et des mauvais djinns. Et comme on entend que les chrétiens exorcisent les gens, on voulait savoir comment ça fonctionne, comment ils font pour guérir les gens. Moi, je m’en même pas, mais il y a des diables qui enlèvent les djinns des gens. Et tu sais pourquoi les diables les aident à soigner les gens ? Non, je ne comprends pas. Les diables soignent les gens pour que les prêtres et les gens croient que c’est Jésus qui guérit, pour qu’ils adorent Jésus et le prennent comme Dieu et qu’ils aillent tous en Enfer. Quoi, c’est pour ça ? Hé oui ». Conclusion : on n’a rien à apprendre de l’exorcisme chrétien et il n’y a pas de djinns chrétiens qui se battent comme les musulmans. LE CHEIKH DU VATICAN Certains disent qu’au Vatican on forme des djinns pour convertir les musulmans. Nous avons discuté du sujet et nous avons demandé à Allah de nous ramener le chef des djinns du Vatican. Ca a été spectaculaire. « Sacrilège, sacrilège ! (le djinn regarde autour de lui et soulève les bras avec indignation) (Nous rions de le voir ainsi) Bonsoir, mon frère. Tu oses m’appeler mon frère après ce que tu m’as fait ? Sacrilège, sacrilège ! Mais qu’est-ce que je t’ai fait mon frère ? J’étais en prière (il continue à se plaindre). Bon, je comprends que tu n’es pas content d’être ici, mais puisque nous t’avons fait venir, est-ce que nous pouvons avoir ton attention s’il vous plaît ? Je n’ai pas envie (en colère), mais je n’ai pas le choix (résigné). Et voilà qui est intelligent ! Alors dis-moi comment tu es : tu as la lumière ou tu es noir ? Je suis noir. Est-ce que tu veux avoir la lumière ? De toi, non ! (en colère) Non, la lumière de Dieu ! La lumière de Dieu ?! (apaisé, étonné et intéressé) Oui, la lumière de Dieu. Tu sais qui est Dieu ? Dieu c’est Jésus ! Et moi, je te dis que Dieu c’est Allah. Regarde, tu vas dire : Mon Dieu, montre-moi qui tu es, Allah ou bien Jésus. Mon Dieu, montre-moi qui tu es, Allah ou bien Jésus. (Grand frémissement) Quoi ?! C’est Allah ! Jésus n’est pas Dieu ?! Non, Jésus est un prophète de Dieu, un homme. (Je lui ai fait répéter plusieurs phrases jusqu’à) Tous ceux qui ont adoré Jésus vont en Enfer. Quoi, c’est pas possible ?! Hé oui, je vais te le prouver. Regarde ta lumière. Oui. Je te dis que tous ceux qui ont adoré Jésus vont en Enfer. Qu’est-ce que tu en penses ? C’est pas possible. Aah ! ma lumière a baissé ! Quoi ! Toutes ces années en Enfer ! Toutes ces années ! (il répète et se lamente) Et ma famille ! Ta famille, tu peux encore les sauver. Tu vas retourner au Vatican, tu leur montres ta lumière et tu leur explique comme nous t’avons expliqué. Commence avec ton adjoint qui est venu avec toi (on avait remarqué qu’il était accompagné). (temps) C’est bon, il est musulman. Tu as vécu avec Jésus ? Oui. Mais il n’a jamais dit aux gens qu’il était Dieu, qu’il fallait l’adorer. Oui. Mais pourquoi tu as cru que c’était Dieu ? Il faisait des miracles ». Nous l’avons laissé partir et nous l’avons rappelé deux jours après. « Alors combien tu as converti ? 7. 7 seulement ? C’est bien déjà, mai comme ça, ça va prendre trop de temps. Est-ce que tu veux qu’on t’aide ? On pourrait les ramener et les convertir. (réflexion) Non, laissez-nous le temps. Autrement, tu peux prendre ceux qui sont musulmans et aller à la Mecque. Là-bas vous apprendrez plus l’Islam et vous pourrez leur demander des renforts qui viendront prêcher avec vous. Et si vous ne trouvez pas là-bas vous allez à Raïwind et là-bas il y a des djinns bien entraînés au prêche et ils iront avec vous prêcher les autres ». Il fut satisfait et partit. CHEIKH YOUSSEF Réunis pour les adieux avec les stagiaires et attendant l’heure du départ, nous nous sommes fait plaisir en appelant cheikh Youssef pour écouter son témoignage sur la vie du Prophète, salla Allahou alayhi wa sallam. Salam alaykom, cheikh Youssef. Wa alaykom assalam. Cheikh Youssef, voilà, nous avons terminé notre stage. Allah nous a beaucoup aidés, les rouhan, des djinns qui tuent les sorciers avec des sabres de fer. Nous t’avons envoyé des djinns convertis, ils sont venus ? Quelques-uns. Nous avons trouvé des djinns musulmans ici qui sont prêts à les recevoir alors on envoie le plus souvent chez eux. Bon aujourd’hui on t’a appelé parce que tu as vécu avec le Prophète, salla Allahou alayhi wa sallam, et que nous avons vraiment soif d’en entendre parler. C’est vrai que les prophètes sont humains et sont chargés d’enseigner la religion aux djinns, mais ça nous ferait vraiment plaisir que tu nous parles. (Il regarde en souriant) D’accord. Alors comment était le Prophète, salla Allahou alayhi wa sallam ? Il était permanentement en adoration, toujours, tout le temps. Sans arrêt, il était en dhikr, en prière, son cœur était avec Allah (il décrit et répète avec une grande émotion). Qu’est-ce qui t’a le plus touché en lui ? Sa simplicité. Il était simple, ouvert à tous. Tout le monde était pareil pour lui. Il était accessible. Pas comme les orgueilleux d’aujourd’hui (il fronce les sourcils avec une certaine colère)… Comment étaient ses prières pour les mécréants ? Dures, très dures. Mais quand il leur faisait daâwa ? Des fois dures et des fois douces. Comment était-il avec la donya ? Donya ?! (avec dégoût) Donya ?! Donya ?! Ca n’existait pas chez lui. Donya ?! Qu’est-ce qui le rendait joyeux dans la vie, de quoi était-il satisfait ? De la prière. Il était dans le bonheur dans la prière. C’était la joie, l’extase. (Il l’exprime avec beaucoup d’émotion. Nous connaissons cela par un hadith, mais lui le sait parce qu’il le voit. Qu’Allah nous pardonne notre paresse dans nos prières et nous donne la joie de prier). Quand tu nous parles, tu vois les images devant toi. Oui. Aah, vous me rappelez des souvenirs douloureux. Nous avons tous perdu par sa disparition… Nous avons perdu cette miséricorde, une immense miséricorde. Quel était son souci, ce qui le préoccupait ? C’était sa communauté, tout le temps sa communauté. Toujours il pense à eux, il prie pour eux… Est-ce que tu as vu le Prophète salla Allahou alayhi wa sallam après sa mort ? (c’est un critère chez les initiés de lien fort avec le maître) Oui, une fois, dans une promenade. Est-ce que vous rêvez, les djinns ? Rêver ?! Rêver ?! Oui, vous ne rêvez pas. Regarde, nous les humains, quand on dort, on peut voir des choses, imaginer des choses. Souvent c’est les choses que nous avons vécues dans la journée ou que nous avons envie. Mais des fois, la sorcellerie vient dans les rêves ou les djinns viennent nous attaquer, ou certains djinns font l’amour avec des humains. C’est là aussi que nous pouvons les tuer. Il y a aussi les rêves d’Allah, Allah nous montre des choses pour nous guider ou par exemple on peut voir le Prophète salla Allahou alayhi wa sallam. (Cheikh Youssef écoute avec beaucoup d’attention) Comme ça moi j’ai vu le Prophète, salla Allahou alayhi wa sallam, deux fois en rêve. (Allahou akbar ! A l’instant où j’écris ceci, je reçois un appel du Niger d’un patient d’un de mes élèves qui a rêvé hier qu’il était dans le mariage d’un ami, puis il est sorti et revenu et les présents lui disent : mais le Prophète salla Allahou alayhi wa sallam vient de passer et il a dit qu’il est très satisfait, comblé même, du travail de Ben Halima Abderraouf ! Il dit : mais où est-il ? je veux le voir. On dit : non, il est parti, mais il a dit qu’il est comblé du travail de Ben Halima Abderraouf ! Et il m’appelle alors que je suis en train d’écrire ma discussion avec le djinn sahabi au sujet des rêves du Prophète salla Allahou alayhi wa sallam. Qu’Allah bénisse et élève son Prophète salla Allahou alayhi wa sallam, mais sachez que si vous aimez le Prophète salla Allahou alayhi wa sallam, pour le rendre heureux, il faut suivre la piété au maximum et ramener le maximum de gens dans la piété). La première fois c’était au retour du hajj, j’ai demandé à Allah de me fortifier dans la roqya et j’ai vu le Prophète salla Allahou alayhi wa sallam en rêve. Il a fait les ablutions puis a pris l’eau de ses ablutions et l’a vidée sur moi. Ca, ce n’est pas un rêve, ça c’est vrai. Oui, c’est-à-dire qu’on voit ça en dormant, mais c’est un rêve véridique car le Prophète salla Allahou alayhi wa sallam a dit : quiconque me voit en rêve m’a réellement vu car le diable ne peut pas prendre mon apparence. Donc si c’est quelqu’un d’autre c’est peut-être Chaytan, mais quand on voit le Prophète salla Allahou alayhi wa sallam c’est véridique. On l’a vraiment vu, mais c’est dans le sommeil, dans un rêve. C’est un rêve véridique. D’accord. Et comme nos rêves pour vous c’est la réalité quand on rencontre des djinns en rêve, C’est pour ça que nous voyons le prophète salla Allahou alayhi wa sallam en rêve et toi tu l’as vu dans une promenade. Puis la deuxième fois j’étais en sortie en tabligh avec un groupe de saoudiens et nous étions à Marseille. Tard le soir, on a fait une jawla, une tournée de prêche dans le quartier et nous avons rencontré des jeunes qui buvaient, qui étaient loin de la religion et aussi paumés dans la donya. Ils nous ont parlé avec mépris et ont manqué de respect aux saoudiens. Je me disais : ces gens qui sont riches, et qui sont éduqués dans la religion depuis leur plus jeune âge, qui ne connaissent chez eux que ce qui est halal, et les voilà en train de supporter les insultes de ces jeunes perdus dans la donya et le dine, et en train de les supplier avec gentillesse et douceur pour revenir vers Allah, mais est-ce qu’on peut douter que c’est le travail des prophètes ? (Cheikh Youssef approuvait avec un grand sourire et suivait l’histoire avec grand intérêt) Mais c’est évident que c’est exactement ça que les prophètes faisaient, exactement la même chose : appeler les gens vers Allah, supporter leur ignorance et leur animosité en redoublant de douceur et d’humilité, presque les supplier, et prier Allah de les guider. Je me suis endormi en pensant à ça. Et je me suis vu dans un champ de bataille. Il y avait les musulmans d’un côté et les mécréants de l’autre. J’étais dans le côté des mécréants, je ne sais pas quelle mission j’avais faite, et je revenais vers le côté des musulmans. Vers le milieu, j’ai vu le Prophète salla Allahou alayhi wa sallam, assis dans une sorte de bassin vide de 5 mètres de diamètre. Je suis venu vers lui et je l’ai pris dans mes bras. J’ai alors ressenti ce qu’il ressentait. Il était observateur de sa communauté et était sensible à tout ce qui s’y passait de bien ou de mal. Tout musulman qui fait une bonne action le réjouit, et tout musulman qui commet un péché lui fait mal. En tout, le bien et le mal se valent. Quand on voit le bien dans la communauté : les gens qui retournent à la prière et qui se repentent, les mosquées qui ouvrent, les gens qui font des efforts pour la religion, on peut penser que l’Islam avance à grands pas. Et quand on voit le mal : les péchés qui empirent, les mœurs qui se dégradent, les divisions entre musulmans, les mécréants qui s’organisent contre l’Islam, on peut penser que les choses s’empirent. En fait le bien et le mal sont à peu près équivalents (A nous de faire pencher la balance !). Donc je te dis ça pour que tu saches que le souci du Prophète, salla Allahou alayhi wa sallam, est toujours le même. Jusqu’à maintenant les œuvres de sa communauté lui sont montrées et il se réjouit du bien et s’afflige du mal (Il approuve). Est-ce que tu peux nous parler de Aïssa alayhi ssalam ? C’était un jeune. Il prêchait, il faisait des miracles. Il convertissait les gens. Les gens l’ont pris pour Dieu (tristesse et colère) ! Oui, on a une bonne nouvelle à t’annoncer. On a converti le chef des djinns du Vatican. Vatican, c’est quoi ça, Vatican ? C’est où il y a le pape. Pape, c’est quoi ça, pape ? Le pape, c’est le calife pour les chrétiens, en tout cas les catholiques parce que les protestants et les orthodoxes c’est différent. Et là où il est c’est le Vatican. C’est à Rome, un petit carré qui fait un pays indépendant. Bref, c’est comme la Mecque pour les musulmans. Ah ! Donc on a fait venir le chef des djinns du Vatican et on l’a converti. On lui a dit de dire : mon Dieu, montre-moi qui tu es, Allah ou bien Jésus. Ah oui, il va voir directement. Dès qu’il l’a dit, il s’est illuminé et a su qu’Allah est le Dieu et pas Jésus. En fait, si vous prêchez des djinns chrétiens, vous n’avez qu’à leur dire de répéter cette phrase et ils vont se convertir direct (cheikh Youssef a répété la phrase plusieurs fois pour la retenir). Puis on l’a envoyé prêcher au Vatican et on l’a rappelé après deux jours. Il avait converti sept djinns. C’est bien (sourire très satisfait). Mais nous on veut beaucoup plus. On lui a proposé de les aider mais il a préféré qu’on lui laisse le temps. Alors on lui a dit d’aller à la Mecque avec les musulmans qu’il a pour apprendre plus et prendre des djinns qui l’aideront à prêcher, autrement d’aller à Raïwind, le centre du tabligh, et là-bas il y a des djinns spécialisés daâwa qui iront avec eux. Oui, c’est bien ». Nous avons pris congé et il est parti. Je prie Allah que ce témoignage augmente la foi de tous ceux qui le liront ou l’entendront, et qu’Allah nous accepte et nous utilise pour le bien de Sa religion. Louange à Allah qui nous a guidés dans l’Islam et nous a accordé de Ses bienfaits immenses.