LES MATHEMATIQUES
Les maths, c'est quelque chose qui coule dans mes veines, qui file dans mes neurones, qui structure ma vision du monde, qui met en équation tous les paramètres de la vie. D'abord en ce qui concerne mon parcours scolaire, j'ai toujours été premier en maths bien sûr. En primaire, je ne faisais jamais mes devoirs de calcul et quand la maîtresse m'interrogeait, je lisais la question et donnait la réponse en même temps. Au secondaire, la plus mauvaise note que j'ai eue en maths fut 13,5 en cinquième et la plus mauvaise moyenne 17 en cinquième toujours. Arrivé au bac, il y eut une erreur dans l'énoncé que j'ai corrigée; finalement ils m'ont donné 19,5. Ensuite, dans la vie, tout est mathématisé. Par exemple, je vois chaque fois les cuisinières prendre un concombre, le découper en deux dans le sens de la longueur, puis encore couper chaque partie en deux dans le sens de la longueur, puis enfin prendre un à un chacun des quatre morceaux pour découper des fines tranches pour la salade. Alors qu'un mathématicien averti voit tout de suite qu'il y a une mise en facteur évidente qui nous fera économiser presque 75% du temps: il faut commencer par couper le concombre en deux mais pas complètement, en laissant un bout collé; puis idem pour le couper en quatre en gardant le bout collé; maintenant tu serres les quatre morceaux avec une main et tu découpes les tranches avec l'autre. Et je n'ai jamais compris comment les gens ne voient pas cela spontanément. Autre exemple des maths dans la vie. On donne un bonbon à un enfant et il est content. Puis quelqu'un le lui prend ou il le perd et il se met à pleurer. Mais avant d'avoir le bonbon, il ne pleurait pas, tout allait bien, et pourquoi maintenant de retour à la situation initiale cette crise de larmes? Il n'y a qu'à se dire: « je n'ai jamais eu de bonbon » et garder sa bonne humeur et passer à autre chose.
Et comme le rêve de tout matheux est de résoudre l'équation et d'optimiser la fonction, me voici perpétuellement à la recherche de solutions et d'amélioration. Je me demandais au début de mon islam à quoi cette intelligence pouvait bien servir dans la religion, puisque la religion a pour principe d'apprendre et d'appliquer et non d'innover et de trouver des solutions, mais il n'a pas fallu longtemps pour comprendre qu'il y a énormément de travail à faire et j'espère que les œuvres ici vous le prouveront.