COTE D'IVOIRE (OCTOBRE 2013)

Louanges à Allah et prière et paix sur son prophète (s).

Cette campagne en Côte d’Ivoire est marquée par deux actions majeures : la réorganisation de la roqya et le nettoyage du pays. Les dispositions prises ici concernent mes élèves partout, à chacun de les appliquer comme il peut en fonction de sa situation.

I LA REORGANISATION DE LA ROQYA

1 L’union des raqis

La toute première action fut l’établissement d’un cadre qui unit mes élèves. Le cadre est l’ONG Ceroq, créée depuis 2006 et qui a toujours été ma représentation officielle et le centre principal du pays. Mais le cadre qui réunit mes élèves est un cadre moral : nous sommes les raqis de la Ceroq, nous suivons une même méthode, nous avons 5 objectifs dans la roqya : 1) soulager les gens qui souffrent et qui sont bloqués dans leurs vies 2) préserver la foi des musulmans du chirk 3) une porte de daâwa aux non musulmans 4) combattre la sorcellerie et le chirk sous toutes ses formes jusqu’à l’éradication 5) briser le business de la roqya en la diffusant et l’enseignant gratuitement. La roqya est pour nous un jihad ; même si nous en vivons notre objectif est de lutter pour la religion. Il résulte de ce cadre que chacun doit répondre de ses actions devant le groupe : si l’un de nous est objet de plainte et qu’il s’avère qu’il a commis une erreur que nous n’admettons pas, il doit se plier à la discipline du groupe autrement il risque d’être exclus. Ceci nous amène à la nécessité d’un émir reconnu de tous. Une autre condition nécessaire pour les centres Ceroq : la façon de partager l’argent : chacun a un coefficient selon ses compétences, multiplié par la présence il obtient un nombre de points, et le résultat net de la semaine après avoir retiré les dépenses et investissements est partagé en proportion des points, sauf 15% pour l’organisation : les responsables de l’organisation. Autrement dit nous sommes tous associés et nous partageons en fonction de l’apport de chacun.

Une fois cette étape franchie, nous allons organiser notre communication ensemble : il n’est pas admissible que chacun aille de son côté communiquer dans les radios ou distribuer ses prospectus : même si je prêche dans les mosquées de mon secteur, je mets les contacts de tous les centres sur mes prospectus. Nous allons aussi contacter les autorités religieuses ensemble. Il y a eu des personnes qui se sont présentées à la radio islamique en tant que raqi mais par la suite les gens se sont plaints de leurs pratiques non islamiques ; la radio a donc arrêté tous communiqués sur la roqya. Nous voulons, une fois que nous sommes nous-mêmes unis et organisés, contacter les autres raqis qui ne suivent pas nos méthodes mais sont conformes à l’Islam pour créer une fédération des raqis, et avec cela approcher les autorités religieuses pour se soumettre à leur avis religieux sur la validité de nos méthodes et ainsi avoir des traitants authentifiés par les autorités religieuses et autorisés à traiter la communauté.

Nous avons aussi besoin de cette union pour avancer dans les démarches administratives avec le Ministère de la Santé pour être partenaire de la santé publique ce qui ouvrira une nouvelle ère in cha Allah.

2 Le recyclage des raqis

Les raqis se sont formés puis ont pratiqué la roqya depuis des années et gèrent maintenant les centres de roqya et plusieurs aspirent à ouvrir leurs propres centres. Mais je dis que l’expansion de la roqya ne peut plus continuer sans une refonte de la qualité des raqis ; autrement dit : changez-vous vous-mêmes et le reste suivra. Le recyclage demandé est en trois domaines :

a) Le prêche

Tous les raqis doivent pouvoir prêcher, autrement la roqya s’arrêtera. Le bouche-à-oreille est notre premier atout : les patients satisfaits motivent d’autres à venir nous voir. Mais ce mode s’épuise quand on a fait le tour de ses connaissances et il faut aller vers les milieux qui ne nous connaissent pas du tout et qui sont toujours les plus nombreux. Les annonces à la radio ne nous distinguent pas des sorciers et je préfère qu’on investisse dans des émissions éducatives où nous donnons les meilleurs conseils aux populations et nous informons aussi de nos centres et qu’on ne soit pas juste en train de chercher des patients et de l’argent. Il résulte que notre premier outil est le prêche dans les mosquées, et dès que nous nous retrouvons sans activité ou en surnombre dans le centre, nous devons aller aux mosquées et prêcher. Mon prêche sur la roqya suit un plan invariable et est disponible en oral comme en écrit : comment donc faire plus facile ? Le prêche sur la roqya n’est qu’un début ; l’étape suivante est la voie spirituelle. Je ne suis pas content de mes élèves qui pratiquent depuis des années et n’ont pas encore maîtrisé la voie spirituelle. Hier matin, la télévision est venue enregistrer deux émissions (émission Allahou Akbar sur RTI en Côte d’Ivoire, vous pouvez les retrouver sur internet) dans le centre sur les thèmes du dhikr et de la concentration dans la prière. Beaucoup de mes élèves furent très touchés, alors qu’ils étaient tous supposés maîtriser ces sujets et être capables de les prêcher. Prêcher la voie spirituelle vous permet d’être utile et innovant devant n’importe quel public et bien sûr c’est une éducation que mes élèves doivent suivre.

La voie spirituelle va ouvrir la voie à d’autres sujets : les tafsir. Vous allez les maîtriser un par un jusqu’à pouvoir les prêcher, et là vous êtes le représentant du cheikh et beaucoup de portes vous seront ouvertes et beaucoup de gens voudront vos soins ; non pas qu’on prêche l’Islam pour que les gens viennent se soigner chez nous, mais ce sont deux choses qui vont de pair et négliger le prêche a pour conséquence à terme d’étouffer la roqya.

b) La spiritualité

Je ne supporte pas de voir les raqis causer en se relâchant et laisser couler le temps parce qu’ils n’ont rien à faire. La perte de temps est la négation de la spiritualité : c’est comme si nous disons à Allah que nous ne nous préoccupons nullement de Sa satisfaction ou de Sa religion alors que nous sommes dans un combat très serré pour vaincre les sorciers et démons afin que les patients guérissent et pour que les gens sortent du chirk et cherchent le remède à travers le Coran. Donc pour commencer on va s’obliger à lire sourate Yasin chaque jour. Le prophète (s) a dit : « La lecture de Yasin réalise l’objet pour lequel elle est lue ». Il nous arrivait de lire Yasin dans les situations difficiles pour demander l’aide d’Allah, mais nous avons compris que la vraie situation difficile est les gens qui vivent dans l’égarement, donc il n’y a pas besoin de perdre son argent ou dormir dehors ou être sans papiers pour se mettre à supplier Allah, mais il faut le faire systématiquement tous les jours pour la hidaya – la guidée. Ensuite cent fois l’istighfar des moudjahidines : sourate 3 verset 147 qui s’applique parfaitement à notre travail : « et ils ne firent que dire (Allah les félicite par leur parole) : Seigneur, pardonne-nous nos péchés et notre négligence dans notre affaire (après les péchés où on a commis des interdits, il y a aussi les négligences et manquements en tous genres qui ne sont pas des péchés mais un manque dans l’effort), affermis nos pieds (donne-nous la force et la détermination de nous battre réellement, entièrement, comme cela Te satisfait) et donne-nous la victoire contre les mécréants (effectivement nous nous battons contre les sorciers et leurs djinns ainsi que les chayatin qui sont plus que mécréants : des satanistes, donc cette prière s’applique parfaitement à nous) ». Puis vient l’apprentissage du Coran. La vie des sahabas nous enseigne qu’un minimum de Coran par jour pour garder un niveau de foi convenable est deux hizbs soit un jouz, un trentième du Coran. Les sahabas ne lisaient pas et n’avaient pas de livre de Coran, donc quand le Prophète (s) disait : « lisez » il s’agit de réciter dans ses prières. Ceci pour conclure que le Coran pour les sahabas, qu’Allah les agrée, était appris par cœur à l’oral, récité dans les prières, compris et pratiqué avant d’apprendre la suite ; certains l’écrivaient et le relisaient de temps en temps. Donc pour nous rapprocher de la pratique des sahabas, qu’Allah soit satisfait d’eux, nous allons convertir les deux hizbs en temps, soit trente minutes, puis les partager entre apprentissage, révision et lecture. La partie la plus importante est la révision car si on oublie ce qu’on a appris, il est inutile d’apprendre encore. Alors on va prendre l’habitude de réviser tout notre Coran dans nos prières : tu ranges le Coran que tu connais du début à la fin, puis tu commences à lire au début, puis la suite jusqu’à la fin, et tu recommences sans cesse. L’avantage est de ne plus oublier tes sourates car tu les révises constamment, mais aussi d’améliorer tes prières au lieu de lire les sourates les plus courtes seulement, et enfin de se rapprocher des sahabas qui finissaient tout le Coran en prières de nuit. Quand tu connaîtras plus de 20 hizbs, il faudra consacrer un temps à la révision ; mais en attendant les prières suffiront pour la révision. Ensuite nous consacrons la majeure partie des 30 minutes à apprendre le Coran par cœur, et les dix minutes restantes pour lire le Coran du début à la fin. Chaque fois qu’on apprend une sourate ou des versets, on les met à leur place dans le Coran et on les tourne avec les autres sourates et on ne s’inquiète plus. Pour ceux qui ont oublié du Coran qu’ils ont appris, ne lisez rien d’autre et révisez votre Coran jusqu’à pouvoir le réciter dans les prières. Une fois que vous êtes dans ce processus d’apprentissage, profitez de chaque moment libre pour apprendre un peu plus et ne perdez plus de temps à discuter inutilement. Quant à ceux qui ne savent pas lire, passez ces 30 minutes à apprendre à lire ; l’affiche jointe vous aidera in cha Allah.

Enfin, le dernier élément que je préconise dans la spiritualité est les douâas. Il faut consacrer chaque jour un temps pour prier Allah de nous accepter dans ce travail, de guérir nos patients, de convertir les djinns qui nous attaquent et de briser les sorciers qui nous attaquent et attaquent nos patients. Nous sommes la cible de beaucoup d’attaques sataniques et les diables s’ajoutent aux djinns des patients et aux personnes qui s’opposent à notre travail pour nous créer toutes sortes d’ennuis, comme par exemple posséder nos patients dès leur sortie de chez nous pour nous discréditer. Les serviteurs de Satan cherchent sans cesse les moyens de nous briser et ne sont pas déconcentrés par autre chose comme nous. Donc nous avons besoin de la miséricorde d’Allah et Sa protection tous les jours.

c) Le diagnostic

Après m’être absenté 3 ans de la Côte d’Ivoire, j’ai cette fois reçu beaucoup de patients qui se soignent depuis plus de six mois. Si un patient revient après un premier traitement et qu’on voit qu’il ne se dirige pas vers la guérison, que certains symptômes résistent ou que le patient rechute, il faut absolument chercher une solution à son problème et pas simplement lui redonner le même traitement ou encore pire diminuer le traitement parce que ça n’a pas marché. Donc quelles nouvelles solutions chercher ? D’abord creuser plus profondément le diagnostic pour savoir s’il y a besoin de ventouses ou de sana ou s’il y a d’autres sorcelleries symboliques. S’il y a des sorcelleries symboliques qui résistent, on demande au patient de lire le ou les versets correspondants sur son bidon et ses produits 30 ou 100 fois ou plus : cela va renforcer le traitement et augmenter les prières et la supplication du patient. Si les maux de têtes sont persistants, on fait raser la tête du patient pour y placer plusieurs ventouses, même si c’est une femme dans les cas où on ne trouve pas d’autre solution. N’oubliez pas de mettre la ventouse au pubis quand les rêves érotiques ne cessent pas. Quand la sorcellerie est refaite à chaque fois, insistez pour que le patient se batte dans ses rêves, et donnez-lui la prière de malédiction : 11 rakaat la nuit en récitant le verset 68 de sourate 33 après Fatiha 100 fois dans chaque rakaat, soit 1100 fois en tout, environ deux heures de malédictions pour demander à Allah de détruire ces satanistes. De plus, demandez au patient de placer son bidon devant lui en faisant cela pour que les versets s’imprègnent dans l’eau et son lavage agira comme une foudre sur les sorciers. Si une personne n’arrive pas à faire 100 à chaque rakaat, il peut faire 50 ou 33 ou moins de 11 rakaat, mais le but de ces 11 rakaat est justement de se fatiguer et de résister en suppliant Allah, car les sorciers se fatiguent et se donnent jusqu’à vendre leurs âmes pour le diable et nous devons exprimer devant Allah notre foi et notre détermination. Par ailleurs, quand vous ne voyez pas comment résoudre une situation, demandez des éclaircissements lors du captage, non pas qu’on croit tout ce que disent les djinns, mais un autre point de vue peut éclairer. Quand vous captez aussi, assurez-vous de prendre du patient les noms de ceux qui sont liés à son cas : autre victimes ou suspects, ou simples concurrents, de façon à nettoyer autant que possible autour de lui. Si vous sentez que le patient commet des péchés qui entravent sa guérison, parlez-en avec lui avec sagesse et sans le condamner ou le juger.

3 La formation des infirmières

Nous avons vu la vidéo du directeur au Ministère de la Santé en Guinée responsable de la santé en milieu scolaire qui demandait officiellement à la Ceroq Guinée de former les infirmières scolaires à gérer les crises des filles. En Guinée Conakry, les crises collectives des filles en récréation sont dans tous les lycées et collèges et mes élèves se sont distingués en proposant la roqya et le captage comme solution. Le responsable qui était venu à Abidjan m’a donc demandé une vidéo de formation pour les infirmières dont je vous donne le contenu.

a) La compréhension du phénomène

Ce sont les djinns qui possèdent les filles. Les djinns sont créés de feu, leur corps est donc une énergie fluide qui peut se dilater et se rétrécir, qui se déplace très vite et qui peut pénétrer dans un corps humain et prendre possession de ce corps. Les djinns ont moins de raison que l’homme et agissent plus par instinct ; ils voient ce que nous ne voyons pas mais ne peuvent concevoir ce qu’ils ne voient pas. Le corps est fondamentalement plus fragile que le nôtre selon la formule d’équivalence établie par Einstein entre la matière et l’énergie : E=mc2, c étant la vitesse de la lumière 300.000 km/s : donc une infime quantité de matière produit une énorme quantité d’énergie. C’est ce qui explique qu’ils vivent dans un monde inférieur au nôtre : quand on les voit en rêve, pour nous c’est un rêve et pour eux c’est une réalité ; quand le djinn parle dans notre tête, pour nous ce sont des pensées ; quand nous lisons le Coran, ça les brûle et peut les tuer, donc nos paroles valent des actes chez eux ; quand ils jouissent de nos biens et nos corps comme Allah dit : « Prends part dans leurs biens et leurs enfants » c’est une perte d’énergie pour nous et une nourriture pour eux. Mais le résultat est que dans toutes les situations il nous est possible de les dominer avec notre intelligence supérieure et notre corps plus solide. Les djinns ne possèdent un humain que pour une raison. Si cette raison est réglée le djinn s’en va. Dans le cas des crises collectives dans les écoles, la raison est que les djinns veulent des sacrifices : bêtes égorgées ou nourriture renversée. La nourriture qu’on leur donne les nourrit effectivement, mais ils n’ont pas besoin de cela car ils peuvent se nourrir avec nous : les djinns musulmans mangent avec nous quand nous disons bismillah, et les mécréants mangent si on ne le dit pas ou bien avec les mécréants ou bien dans les déchets et les excréments. Donc les sacrifices qu’ils demandent ne sont pas pour les nourrir mais pour les adorer, car le sacrifice est une adoration et même si la bête est égorgée selon le rituel islamique c’est toujours pour les djinns car on s’est conformé à leur volonté. Cette adoration renforce les djinns mécréants et les démons : imaginez toute une communauté d’élèves, de cadres administratifs, d’enseignants, de parents d’élèves et autres autorités qui décident d’un commun accord de se plier à l’exigence des djinns et de les adorer ? Quelle victoire satanique !

D’où viennent ces djinns et pourquoi cibler l’école ? Les cas varient : il se peut qu’avant de construire l’école, le lieu était habité par des djinns et des rituels y prenaient place : les djinns sont maintenant privés de leur habitat et de leurs rituels et réclament leur nourriture aux nouveaux occupants ; il se peut que des responsables à l’école aient fait des sacrifices pour la réussite de l’école et les djinns veulent la continuité des sacrifices ; il se peut que des sorciers envoient les djinns posséder les filles pour qu’on leur ramène les filles pour les soigner et en même temps nourrir leurs djinns ; par ailleurs, une fois que le problème est déclenché dans l’école beaucoup d’autres djinns viennent s’y rajouter dans l’espoir d’obtenir eux aussi des sacrifices. Il n’y a pas un cadre aussi favorable que l’école pour ces attaques de djinns : les filles sont nombreuses et dans un cadre fermé, les crises bloquent le fonctionnement de l’école et les adultes sont paniqués jusqu’à ce qu’ils trouvent une solution. Il faut aussi savoir que les filles possédées ont toutes des prédispositions : dans la majorité des cas, elles sont victimes de sorcellerie. Vous pouvez vous en assurer par ces quatre symptômes : blocages dans la vie (notamment les études), problèmes de santé anormaux, états mentaux anormaux et cauchemars. La sorcellerie constitue une brèche dans le corps spirituel de l’homme qui permet aux djinns d’entrer en lui, comme une plaie laisse entrer les microbes. Si ce n’est la sorcellerie, la fille est au moins victime du mauvais œil : on regarde ses qualités avec admiration et cela brise son énergie. Mais pourquoi ces crises ne concernent que les filles ? La sorcellerie est une question de jalousie plus que d’intérêts et donc se fit essentiellement entre femmes. Pour les femmes on fait plutôt la sorcellerie contre le mariage alors que pour les hommes c’est contre le travail, et la sorcellerie contre le mariage est accompagnée de djinns qui « se marient » avec la personne pour l’empêcher de se marier. La femme est plus fragile psychologiquement que l’homme : elle a peur plus facilement et pleure plus facilement, donc un djinn dans le corps d’une femme prend possession d’elle plus facilement que si c’était un homme. Enfin, les sorciers utilisent beaucoup plus les djinns mâles que les femelles et ceux-là préfèrent posséder les femmes pour en même temps abuser de leurs corps.

b) Solution immédiate

Avant tout il faut sécuriser matériellement la fille : ramasser et surveiller ses affaires, écarter les objets qui pourraient lui faire mal, la placer en position latérale de sécurité avec un oreiller si possible.

Puis vous lisez Ayat Alkorsi en frappant sans brutalité avec votre main sur son cou comme si vous lui tranchez la tête avec une machette. Cela va brûler le djinn et lui trancher la tête jusqu’à ce qu’il fuie. Quand la fille commence à reprendre conscience, demandez-lui de dire la chahada : là le djinn ne supportera plus car ça le forcerait à devenir musulman, donc il s’enfuira et la fille se réveillera in cha Allah. Dites aussi à toutes les personnes présentes de répéter : « la ilaha illa Allah, Mohammad rassoul Allah ! » pendant toute l’opération. Cela aura un grand effet sur les djinns et protègera les présents d’être possédés à leur tour, à moins que certains aient déjà des djinns en eux et qu’ils se déclenchent. Cette parole étant la conviction la plus forte que possède un musulman et la répéter revient à supplier Allah de nous aider au nom de son unicité, sa force vaincra les djinns et repoussera leurs attaques. Mieux encore, elle les convaincra de devenir musulmans, comme nous verrons par la suite in cha Allah.

Si la victime porte des talismans (gris-gris) ou des bagues ou bracelets de protection, cela peut empêcher l’opération d’aboutir car ces objets contiennent des prières et des rituels adressés aux djinns qui les appellent et légitiment leur présence et contredisent la parole : « la ilaha illa Allah Mohammad rassoul Allah ». Donc si vous voyez que l’opération dure et que le résultat ne vient pas, vérifiez s’il y a des talismans et des bagues mystiques et enlevez-les. Vous pouvez d’emblée vérifier pour toutes les filles et le déconseiller à toute l’école.

c) Solution complète

Si on a lu Ayat Alkorsi sur une fille jusqu’à ce que le djinn se soit enfui et qu’elle se soit réveillée, sachez que son corps sera moins accessible aux djinns à l’avenir, et tout djinn qui viendra dans son corps saura que le précédent a été brûlé jusqu’à ce qu’il a fui et cela le mettra d’office en position de faiblesse. Nous allons continuer le processus de désenvoûtement avec cette fille en demandant à Allah de ramener le djinn qui s’est enfui à nouveau dans son corps pour le convertir : l’infirmière dit à la fille : maintenant nous allons demander à Allah de ramener ce djinn pour qu’il se convertisse et que le problème finisse. Ensuite vous répétez ensemble : « la ilaha illa Allah Mohammad rassoul Allah » - ainsi que les présents - jusqu’à ce qu’il vienne. Le djinn est alors votre prisonnier et vous avez inversé la situation : au lieu que le djinn possède la personne, c’est la personne qui possède le djinn et il est aussi vulnérable qu’un poisson qu’on a sorti de l’eau. Vous répétez encore : « la ilaha illa Allah Mohammad rassoul Allah » en frappant sur son cou sauf que cette fois-ci il ne peut pas s’enfuir car vous l’avez amené par la puissance d’Allah et la parole d’Allah ; vous continuez donc jusqu’à ce qu’il accepte l’Islam ou qu’il meurt. Le djinn étant créé de feu, ce feu peut tendre vers la lumière ou les ténèbres ; quand ils font du bien, ils deviennent lumineux jusqu’à ressembler aux anges, comme était Iblis avant de désobéir, et quand ils font du mal, ils noircissent jusqu’à ressembler aux démons. Le Coran et la chahada agissent sur eux en les illuminant : les ténèbres se changent en lumière jusqu’à ce qu’il bascule dans l’Islam et dise la chahada ; s’il refuse et résiste, il va se consumer jusqu’à la disparition totale : il est mort. Si le djinn est devenu musulman, sachez que le suivant qui viendra dans le corps de cette fille trouvera tout son raisonnement jusqu’à sa conversion et ça le convaincra déjà à moitié : il sera donc deux fois plus facile à convertir et plus on en convertira plus ce sera facile jusqu’à atteindre une situation de conversion systématique : à peine un djinn entre dans son corps qu’il se convertit. C’est à ce moment-là que le problème de l’école pourra être résolu car on aspirera tous les djinns qui attaquent l’école à travers une ou quelques filles pour les convertir. Donc quand le premier djinn se convertit, dites-lui : nous demandons à Allah d’amener les autres, et vous continuez jusqu’à ce que la situation soit maîtrisée et qu’aucune fille ne soit en crise. Une fois convertis, vous pouvez demander aux djinns quel est la cause de leur venue dans cette école, mais attention : leurs paroles sont toujours à prendre avec précaution, comme les paroles des humains. Mais s’il y a des djinns en dehors de l’école liés au problème, faites-les venir aussi pour les convertir.

Une fois le problème de l’école réglé, il faut régler le problème de chaque fille : soit qu’elle aille au centre roqya pour se traiter, soit qu’elle fasse elle-même ou en famille en récitant la Fatiha, Ayat Korsi, les trois Qoul, sourate 7 versets 117-122, S10 V81-82 et S20 V68-70 11 fois chacun sur un bidon de 20l d’eau et du karité ou huile de massage pour boire, se laver et se masser pendant 9 jours ou plus et asperger la maison deux fois.

Par ailleurs, il faut conseiller à la fille de respecter les prières, s’habiller décemment, laisser les mèches, le maquillage et le parfum et éviter la musique et tout acte de séduction. Voyez-vous si on mange sans dire bismillah, ça attire les djinns qui mangent avec nous ; à plus forte raison, quand une femme expose son corps aux péchés, ça attire les djinns qui veulent abuser de son corps, tout comme les hommes sont attirés par son corps.

Ensuite il faut purifier l’école : tout asperger avec l’eau coranisée avec les versets précités : salles de classe, administration, portes d’entrée, l’extérieur des toilettes et les arbres car ce sont des refuges pour les djinns, mais il n’est pas nécessaire d’asperger la cour et autres espaces vides à l’extérieur. Cette opération peut suffire une fois, mais deux fois est plus sûr.

Enfin, l’infirmière qui procède à cette opération doit elle-même prendre certaines précautions : elle va aussi préparer l’eau coranisée et le karité pour se laver et se frotter pendant 7 jours pour éviter tout retour des djinns ou des sorciers sur elle. Nous qui pratiquons la roqya, nous sommes la cible continuelle des djinns et sorciers mais cela est gérable, il suffit de savoir le faire. Si des djinns ou des sorciers t’attaquent, cela se traduira le plus souvent par un rêve où vous êtes attaqués par des serpents, des animaux, des soldats, des monstres ou autres. Dès que vous dites bismillah ou Allahou akbar ou que vous lisez le Coran, ils seront boqués et s’enfuiront ; donc il faut les tenir d’abord puis lire le Coran jusqu’à ce qu’ils meurent. S’il meurt en rêve il est vraiment mort et les autres n’oseront plus vous attaquer. Il est possible que les djinns vous battent en rêve si vous commettez des péchés et ne pensez pas à Allah : cela se traduira par une faiblesse physique et spirituelle : comme un début de grippe et comme si vous avez commis des péchés. Il faut alors vous repentir, lire beaucoup de Coran et prendre des vitamines. Il en résulte que si une infirmière vit à l’opposé de l’Islam, elle ne doit pas s’impliquer dans l’assistance des filles contre les djinns.

4 Le programme d’évolution

Les choses s’organisant petit à petit, avec notamment la présence des frères de plusieurs centres et de plusieurs pays, nous sommes arrivés à mettre en place le programme suivant.

i) Recensement des raqis

Nous devons établir la liste nationale de nos raqis pour l’afficher dans chaque centre et ainsi orienter les patients vers le centre le plus proche. Chacun doit avoir tous les contacts pour orienter les gens à l’intérieur du pays aussi. Pour les communications écrites, cette liste doit être disponible. Y sont inclus les frères qui soignent à domicile dans le temps disponible après leur travail.

ii) Les prêches

Les prêches doivent être organisés tous les jours, ou chaque fois que nous sommes disponibles, et de préférence autant de prêches que de frères capables de prêcher. Les autres les accompagneront pour s’initier progressivement. Sans oublier de travailler les autres thèmes : voie spirituelle et tafsirs, pour pouvoir les prêcher.

iii) Collaborer avec l’asile psychiatrique

Nous sommes allés les visiter et la procédure pour les groupes de prière est de déposer une demande écrite, puis quand le médecin chef approuve, ils avertissent les familles des patients car leur accord est nécessaire, puis ils nous donnent une date, ils les réunissent et nous venons prier pour eux ; le surveillant nous a dit que l’opération devait être bien encadrée car après les groupes de prière (tous chrétiens jusque-là) plusieurs patients se déclarent habités par le Saint Esprit et se comportent bizarrement. Ce serait une première pour nous, qu’Allah facilite et bénisse.

iv) Les affiches

Nous avons préparé des affiches éducatives sur quatre thèmes :

- apprendre à lire : en un poster accroché à la mosquée quiconque lit le français va suivre les instructions jusqu’à apprendre à lire en quelques jours in cha Allah.

- Se soigner soi-même : pour livrer encore plus largement cette connaissance.

- Laisser le chirk : c’est un thème sur lequel j’insiste actuellement et beaucoup de musulmans ont besoin d’être éclairés là-dessus.

- Laisser la fornication : la situation que nous avons rencontrée est catastrophique. Un matin, j’ai fait le test de demander aux patientes, sur six jeunes patientes toutes pratiquaient la fornication, ainsi que deux jeunes hommes. Une mère accompagne sa fille à la consultation et se plaint en disant : chaque fois qu’elle connaît un homme, dès qu’elle couche avec lui, il s’en va. Nous espérons que cette affiche aidera à changer les gens.

Quel est le but de ces affiches ? Les afficher comme des posters muraux dans nos centres pour éduquer les gens ainsi que dans les mosquées, associations islamiques, et tous lieux possibles. Ensuite nous mettons notre logo et nos centres et ce sera une publicité permanente en plus des hasanat permanentes. Nous les plaçons dans les lieux stratégiques notamment les mosquées et nous en gardons toujours pour les vendre. J’ai fait les textes, à vous de faire la décoration, des illustrations ont déjà été proposées pour l’affiche sur la fornication.

v) Les émissions radios

Nous avons fait plusieurs émissions dans diverses radios et nous leur avons proposé des contrats à l’année pour des séances hebdomadaires. La formule retenue pour commencer est chaque centre anime et paye une émission dans une radio, et parle au nom de l’ensemble et donne tous les contacts. Il restera à gérer les nouveaux centres et les autres radios. Nos émissions ne sont jamais des pures publicités et je n’aime pas les annonces et les spots qui ne nous distinguent pas des charlatans, une émission régulière permet d’éduquer le public à différents domaines comme par exemple la psychothérapie, d’amener des témoignages et de faire des captages en direct. J’espère par la grâce d’Allah que les centres ne manqueront pas de patients avec des émissions hebdomadaires dans plusieurs radios.

vi) Les thèses

Depuis 15 ans j’ai demandé à établir des dossiers médicaux pour nos patients qui sont des cas médicaux pour qu’un jour on puisse prouver les résultats de notre travail. Hélas, je n’ai jamais pu le faire ni aucun de mes élèves. La solution que j’envisage actuellement est de trouver des étudiants en médecine qui feraient leur recherche chez nous sur des sujets très précis comme les ulcères, les plaies incurables, la drépanocytose, la stérilité, la folie etc. ils pourraient prendre nos patients comme sujets d’étude ou amener des patients de l’hôpital. Qu’Allah nous aide, ce sont des procédures qui prennent du temps pour aboutir, mais nous comprenons que nous sommes dans une stratégie de moyen et long terme. Nous pouvons aussi recevoir des étudiants en sociologie et ethno psychologie. Donc à nous de contacter les étudiants, médecins et professeurs pour que ce programme devienne une réalité.

vii) La convention avec le Ministère de la Santé

Avec le renouveau des statuts et assemblée de l’ONG CEROQ, l’union des raqis, le sujet de la reconnaissance officielle est relancé. L’exemple de la Guinée est là pour nous motiver avec la formation des infirmières scolaires. Pour ceux qui ne sont pas au courant, l’OMS a demandé aux pays africains depuis l’an 2000 d’intégrer la médecine traditionnelle dans la médecine officielle après : 1) recensement 2) formation et 3) évaluation des résultats. Donc nous voulons que nos centres et élèves dans tous les pays se dirigent vers le Ministère de la Santé et suivent la procédure indiquée. De plus les réunions avec les tradithérapeutes permettent de rencontrer les sorciers de toutes sortes et de capter leurs djinns.

viii) La formation des aumôniers, imams et enseignants islamiques

Ces petits 20 jours ont vu trois rencontres très importantes. La première est avec les imams de la zone de Marcory. En Côte d’Ivoire les imams sont réunis dans une structure nationale et se rencontrent toutes les semaines pour discuter de leurs affaires. J’ai donc exposé dans la réunion nos objectifs et le programme spécial que nous avons pour la formation des imams. Nombre d’entre eux étaient très intéressés, surtout que l’un d’eux s’est déjà formé avec nous et a ouvert un centre de roqya dans sa madrasa. De plus, le livre maintenant disponible en arabe est une facilité pour eux, surtout ceux qui ne maîtrisent pas le français. La deuxième rencontre fut avec les enseignants et responsables des écoles franco-arabes. Les oustaz étaient aussi très intéressés et sont prêts à suivre la formation. Si cela se confirme, ça nous fait une expansion sur tout le territoire et une grande ouverture pour la communauté. La troisième rencontre est avec l’aumônier en chef des armées. Pendant longtemps aumônier unique, récemment 34 nouveaux aumôniers ont été recrutés dans l’armée sur concours et avec rang de capitaine, et ils sont actuellement sous sa responsabilité. J’ai dirigé la prière de vendredi dans le camp militaire sur le sujet du chirk, puis nous avons fait le captage et les djinns ont expliqué que les anti-balles (sorcelleries pour ne pas se faire frapper par les balles) de font rien, mais par contre si un soldat laisse sa sorcellerie, les djinns le projetteront sur la trajectoire des balles : ainsi on dira que c’est parce qu’il a laissé les sorcelleries. En ce qui concerne les anciens soldats qui se sont enfuis dans les forêts et se sont convertis en coupeurs de route, leurs djinns se sont convertis et ont dit qu’ils feront tout pour qu’ils soient attrapés. Le résultat est que l’aumônier en chef nous a proposés de demander au ministre de la défense de nous emmener dans tous les camps à travers le pays pour une large opération de désenvoûtement et sensibilisation. Hélas le temps ne nous suffisait pas, mais in cha Allah ça continuera avec le centre et nous nous sommes rabattus sur la formation des aumôniers aux questions de roqya touchant les militaires. Nous voici donc avec trois programmes de formation à assurer.

ix) La tournée des prostituées

Instituée depuis 2011 à Madagascar, nous l’avons mise en pratique à La Réunion, en France et en Martinique. J’ai été déçu qu’elle n’ait pas été suivie ailleurs. La procédure est très simple. Nous allons dans les zones connues pour la prostitution. Nous abordons les filles et nous nous présentons comme un groupe de prière venu prier pour elles. Inutile de vous dire que ceux qui se sentent vulnérables et qui seraient déstabilisés par ces rencontres n’ont qu’à s’abstenir. La plupart du temps elles sont contentes de nous recevoir, parfois indifférentes et rarement hostiles. Puis nous expliquons que nous sommes en fait des exorcistes musulmans et nous soignons les gens contre la sorcellerie et les djinns et souvent les filles dans cette situation ont été victimes de sorcellerie qui empêche toute réussite dans la vie et à force d’échouer dans tout projet, elles sont tombées dans la prostitution. Même si elles essayent de réunir de l’argent pour faire autre chose, rien ne marche et elles reviennent au même point. Puis nous leur expliquons le captage et nous faisons le captage devant elles et nous demandons aux djinns la confirmation de leur problème. Nous captons aussi pour les chayatin qui agissent avec eux ; un nous a dit que son travail était d’amener les musulmans chez les prostituées ; d’autres nous ont dit qu’ils trafiquaient les tests sanguins des prostituées pour que le sida n’y apparaisse pas et que les clients continuent à venir en toute quiétude ; dès qu’elles arrêtent le sida apparaît dans les analyses : quelle grande leçon pour les autres prostituées. Nous avons trouvé d’autres djinns avec les prostituées chargés de ramener le sperme obtenu avec les clients aux sorciers : ça leur permet d’augmenter leur pouvoir en volant la « chance » du client. Il y a aussi les djinns que les prostituées ont amené en faisant des sorcelleries pour mieux réussir : ces djinns leur ramènent plus de clients mais détruisent leur argent ; donc plus de travail pour zéro résultat. Nous captons en même temps pour les clients des prostituées, mais cela nous n’avons pas besoin de leur dire : nous retrouvons ainsi pas mal de gens corrompus dont des politiciens et les membres des groupes antimusulmans ; donc c’est une façon de toucher des zones noires de la société que nous ne rencontrons pas avec nos patients. Ensuite nous leur proposons le traitement gratuit avec le mot de code : nous venons pour le traitement gratuit, pour les aider mais aussi parce que nous ne voulons pas de leur argent. In cha Allah en faisant ces tournées, vous verrez des choses se passer et la prostitution diminuer.

x) Captage pour les infos

Durant notre séjour, nous prenions chaque jour 4 ou 5 journaux pour suivre toutes les informations et capter. Il est vrai que nous étions dans une campagne spéciale de désenvoûtement national, mais il n’en reste pas moins que chaque centre disposant d’un capteur doit suivre au quotidien les informations, locales, nationales et internationales pour capter. Vous ne pouvez pas imaginer l’impact que vous pouvez avoir et comprenez bien que notre travail est une lutte pour changer tout le mal sur terre en bien et que notre travail n’est pas du tout axé sur l’argent qu’on y gagne mais sur combien Allah en est satisfait.

xi) Captage par Skype

Beaucoup de patients sont dans des zones sans raqis ; nous leur envoyons les traitements par la poste ou leur indiquons comment se soigner eux-mêmes. Le captage par Skye les aiderait beaucoup. D’autres sont avec des raqis qui n’ont pas de capteurs. Nous avons fait un tarif de 20€ pour trois séances étant donné que le captage nécessite souvent une suite. Il faut s’équiper de paypal pour le paiement. Le centre peut fournir ce service ou simplement le capteur pourvu qu’il ait un pilote avec lui.

xii) L’impression des feuilles

Hé oui, ils sont encore en train d’acheter les bidons, de les laver, de lire dessus, de diluer avec le bidon aux versets symboles et chaque patient repart avec son bidon. Mais ils ont un tampon de taille A4 avec tous les versets : donc il suffit de faire fondre du sucre, mélanger à de l’eau, et voilà l’encre et les feuilles prêtes ; moins pratique que l’imprimante, le tampon a l’avantage de ne pas tomber en panne par la grâce d’Allah. Pour compenser le manque en lecture, nous demandons systématiquement à nos patients en Tunisie de lire eux-mêmes les versets essentiels de la roqya 11 fois chacun sur l’eau. Si le patient ne peut pas tout lire il lit ce qu’il peut en augmentant le nombre ou un autre lit pour lui.

xiii) Les camps de prière

En sillonnant la Côte d’Ivoire, on ne manque pas de rencontrer tous les 20 kilomètres des camps de prière chrétiens ou habitent des fous abandonnés par leurs familles. Les chrétiens les nourrissent, les soignent et prient pour eux jusqu’à ce qu’ils guérissent ou se portent mieux et deviennent chrétiens. Que de patience et de miséricorde pour convertir ces malheureux fous. Les musulmans n’ont aucun endroit similaire dans tout le pays. Pour le faire il faudrait un financement de l’étranger et une ONG. J’ai trouvé que les bonnes personnes étaient des politiciens ou épouses de politiciens à la retraite, qu’Allah facilite ce projet, car avec la roqya on espère avoir de grands résultats sur les fous.

5 L’entraide internationale

La rencontre des responsables de Côte d’Ivoire, Guinée et France avec moi-même plus des capteurs de Belgique et Nigéria en pleine préparation des campagnes de Canada, USA et Afrique du Sud n’a pas manqué de faire réfléchir à l’organisation internationale. Hélas l’organisation interne dans chaque pays doit évoluer avant qu’on ne s’organise de façon internationale. On me demande par exemple d’avoir un superviseur qui fasse le tour des centres pour s’assurer que le fonctionnement est correct. Mais avec quel financement ? Et qui a fini de régler les problèmes dans son pays pour aller chez les autres ? Et qui peut concevoir des solutions pour toutes ces situations différentes ? Et qui peut résoudre les problèmes de personnalité ? Et pourquoi ne pas y aller moi-même ? Mais parce que j’attends qu’ils appliquent déjà ce que j’ai dit, et comme ça on pourra aller plus loin in cha Allah. Il y a aussi eu une demande pour des capteurs importables, mais c’est des arrangements à faire au cas par cas.

a) Centre de Conakry

Nous lançons le premier programme de financement d’un centre roqya. La Guinée Conakry a connu la roqya (notre méthode) en septembre 2010 et a le projet de construire un centre de roqya jumelé à une radio islamique car il n’y en a pas en Guinée. Nous allons bientôt in cha Allah mettre le projet sur le site, le plan, le financement nécessaire, l’argent récolté et l’avancement du projet ; en attendant vous pouvez déjà envoyer votre argent au compte paypal et rafler un maximum de toutes les hassanat qui se feront par ce centre pilote in cha Allah. (contacter Mohammed pour les dons : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.)

b) Vidéos

Nous avons découvert avec amertume que les vidéos n’arrivaient pas en Côte d’Ivoire car la connexion est insuffisante, pourtant les vidéos PowerPoint de présentation de la roqya en français, arabe et anglais sont une avancée essentielle dans notre travail. Je ne sais quelle solution adopter, mais ceux qui ne peuvent prendre les vidéos par internet peuvent les commander en CD chez Mohammad (Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.); il faudra les mettre à la disposition de tous.

II Le nettoyage du pays

C’est l’étape 3 pour ceux qui ont suivi les trois étapes de la roqya. Après toutes ces campagnes en Côte d’Ivoire et après le changement de régime qui s’est fait dans le sang et la souffrance, le moment est venu pour un nettoyage complet par la volonté d’Allah. J’ai déjà cité l’unité de mes élèves, la réorganisation de la roqya, le recyclage des raqis, la formation des imams, oustaz et aumôniers, le captage dans les casernes, pour les prostituées et avec les infos. Nous avons fait le tour des monuments : le top avait 52 cadavres sous lui, des sacrifices pour dominer la population et garder le pouvoir. Nous avons capté pour la forêt du Banco, lieu de sacrifices et d’accidents, mais c’est la lagune qui fut la plus dure. Sur la carte ci-dessous vous voyez comment la lacune envahit la ville, et comme il n’y a que deux ponts, on doit chaque fois longer des kilomètres de lagune pour aller de l’autre côté de la ville. A tout endroit où les gens peuvent contacter l’eau, on fait des sacrifices et cela depuis combien de temps ? Donc c’est bien le lieu d’Abidjan et probablement de Côte d’Ivoire le plus chargé en sacrifices et djinns. En tous cas il nous a fallu aller à plusieurs endroits différents de la lagune capter les djinns pour qu’au bout de six jours on ne trouve plus de djinns et les sacrifices étaient – in cha Allah – complètement détruits.

Nous avons travaillé avec les VIP autant que possible. En plus des personnes que nous connaissons et visitons, je vois défiler devant moi dans les consultations des responsables de différents secteurs ce qui nous permet à chaque fois de faire un maximum de ménage dans ce secteur, comme ce responsable de la BCAO (banque centrale) par lequel nous sommes remontés jusqu’à la Banque Mondiale et ses clients. Je ne veux pas vous ennuyer avec ces dizaines de scènes répétées tous les jours et je vais essayer de citer les cas les plus intéressants.

Nous sommes allés au zoo car les djinns animaux vivent avec les animaux et sont utiles aux sorciers. Effectivement c’était un vivier des djinns des sorciers, mais ils ont dit qu’ils ne reçoivent plus de sorciers ni de sacrifices et pour cela ils sortent du zoo pour attaquer les gens dans les alentours pour se nourrir. A l’asile psychiatrique de Bingerville il y avait beaucoup de djinns naturellement. Le premier est venu me proposer la richesse. Je lui ai demandé : mais tu étais avec les fous ? Il dit : oui. Je dis : mais qu’est-ce que tu faisais avec eux ? Il dit : il y en a qui voulait la richesse mais n’a pas su s’y prendre et on l’a rendu fou. On ne peut pas enlever de cette façon les djinns des fous car s’ils guérissent ils ne sauront pas que c’est le Coran et l’Islam qui les a guéris, mais nous pouvons enlever les djinns des sorciers qui ont travaillé sur eux pour les neutraliser. La décharge fut un des endroits les plus étonnants d’Abidjan : elle s’étend sur des kilomètres et reçoit les déchets de la ville depuis des dizaines d’années. Des milliers de sorciers y sont venus déposer des sorcelleries pour rendre les gens dégoûtants dans le but de bloquer leurs vies. Les chinois sont aussi très chargés en djinns de par leurs multiples religions ainsi que leurs sorcelleries pour avancer dans leurs affaires. Quant au cimetière, les djinns l’appellent : le supermarché. Le marché de gros fut à a hauteur de nos attentes : il y avait un monde fou de djinns dû aux sorcelleries des uns et des autres, mais quand nous avons demandé ce qui faisait monter les prix malgré les efforts du gouvernement pour les baisser il s’est avéré que des démons envoyés directement par Iblis étaient là pour augmenter les prix, soulever la population et créer le désordre car le calme et la prospérité ne font pas l’affaire d’Iblis. Quand nous détruisons ainsi le travail d’Iblis il faut savoir que ce qui lui donne la force est les péchés des gens, donc si les gens font beaucoup de péchés Iblis aura toujours la domination dans leur vie. Un très gros morceau fut le port : deuxième port d’Afrique après Lagos, presque tout l’import export du pays passe par là ; inutile de vous décrire la corruption et la sorcellerie qui y sévit. J’ai eu une patiente ayant de hautes responsabilités au port et dont la carrière était bloquée. Nous avons donc capté pour tous les dirigeants et les forces mystiques dans le port. Vint alors le doyen du port qui se demandait ce qui se passait. Nous en avons profité pour amener les doyens du café-cacao, le coton, le pétrole, etc. après cela, le commercial est venu. Son rôle était de recruter les clients mystiques du port et de leur donner leur part selon leur sacrifice. Quelle joie de ramasser les djinns de tous ces clients ainsi que leurs sacrifices ! Le lendemain je me suis baigné dans la mer à Bassam (zone touristique à quelques kilomètres d’Abidjan). Je n’ai vu nulle part au monde de telles vagues et une mer aussi puissante. J’ai eu des difficultés et j’ai senti que des djinns voulaient me tuer. Nous avons capté et c’étaient des djinns du port qui étaient venus se venger parce qu’on avait détruit tout leur travail. Par la suite, un captage avec un employé du port montra que des nouveaux djinns étaient venus remplacer les anciens à cause du vide qui s’était créé, mais c’était quelque chose de très faible. Un autre captage avec un membre de la marine nous permit d’attraper les djinns qui venaient en bateau des quatre coins du monde. Dans d’autres captages, il apparut qu’il ne restait que les djinns dans les bateaux en mer. Si le port est nettoyé, c’est un important bastion pris à Iblis et un plus pour l’économie du pays.

Nous avons fait une tournée de trois jours à l’intérieur du pays. La grande surprise fut la basilique de Yamoussoukro. Construite par le président Félix Houphouët Boigné, elle dépasse en taille le Vatican et la cathédrale Notre Dame de Paris. D’une hauteur de 150 mètres et d’une capacité de 9000 personnes, elle dispose de trois systèmes anti-échos ce qui lui a valu d’être dans le livre des records Guinness pour le plus grand espace insonorisé au monde. Les piliers rentrent à 30 mètres en profondeur dans le sol et s’appuient sur un rocher naturel. L’ordre et la propreté sont impeccables : hé oui, nous sommes sortis de l’Afrique et nous sommes sur le territoire du Vatican, car après l’avoir construite, le président Houphouët l’a offerte au Vatican et le drapeau du Vatican flotte à l’entrée du site. De plus, le président Houphouët a bloqué de l’argent dans des banques occidentales et c’est l’intérêt qui couvre 80% des frais d’entretien de la Basilique, les 20% restants proviennent des visiteurs ; l’entretien étant assuré par un service du Vatican présent sur place. Quelle foi et quelle dévotion chrétienne du président Houphouët diriez-vous ? Malheureusement du côté des djinns il y aurait 93 femmes, 198 hommes et 500 enfants enterrés en dessous et des quantités innombrables de bêtes variées. Cet incroyable aimant mystique a un effet sur tous le pays : l’effet est que les chrétiens sont riches organisés propres attirants et devant et les musulmans pauvres divisés désorganisés, superficiels, sales et repoussants. Ces sacrifices provoquent aussi une domination de la culture chrétienne et notamment un attrait des filles musulmanes pour la débauche.

Nous nous sommes arrêtés à plusieurs villages où les plantations de cacao étaient défectueuses et les enfants du village ne réussissaient pas leurs études, donc tout le monde reste dans l’agriculture improductive. A chaque fois c’étaient les djinns des fleuves, bois, montagnes et grottes qu’ils adoraient et qui n’étaient pas satisfaits des sacrifices reçus qui bloquaient ainsi leurs vies. Dans certains endroits, les djinns ont tiré la guerre vers le village pour massacrer la population tellement ils en voulaient aux gens et en pensant qu’ainsi ils se remettraient à les adorer. Dans d’autres endroits aussi, les paysans font la sorcellerie pour bloquer les cultures des autres ethnies. Les problèmes de terre sont tellement nombreux en Côte d’Ivoire et aggravés par la guerre qui y a sévi. En tous cas depuis nos captages il y a eu beaucoup de changements et de bonnes nouvelles dans la filière du cacao par la grâce d’Allah.

Le dernier captage fut pour le chef des dozos. Les dozos sont les chasseurs traditionnels ; utilisant les djinns, ils chassent aussi les sorciers et se situent au sommet de la hiérarchie du mystique. Nous sommes allés visiter leur chef à Bouaké. Après une route longue et cabossée, nous apprenons que le chef dozo est allé pour une réunion des dozos dans une autre ville, mais ses frères présents sont aussi dozos et ils nous ont reçus. J’ai commencé par demander ce qu’ils faisaient et ils se mirent à énumérer avec fierté leurs aptitudes pensant que je suis un client. Puis je leur ai demandé si on pouvait être dozo et musulman et après maintes tergiversations ils ont expliqué que tout leur travail est avec les djinns. Ensuite j’ai expliqué que nous soignons les gens avec le Coran et ils s’empressèrent de dire qu’eux aussi soignent les gens. J’ai ajouté que nous attrapons les djinns pour les convertir et ils dirent que ça, ils ne savent pas faire. J’ai proposé de leur montrer et ils se divisèrent sur cette question. J’ai dit qu’on ne voulait pas les gêner et ils s’empressèrent d’accepter car les dozos, tout le monde les craint et ils ne craignent personne. Nous avons capté un djinn qui s’est empressé de déclarer qu’il était avec leur père et leur grand-père et que c’est lui qui donne leur pouvoir en échange de sacrifices. J’ai dit : et qu’est-ce que vous prenez encore ? Ils dirent : ça, c’est le secret. Il s’ensuivit une longue bataille où le capteur tenta de s’enfuir mais je l’ai bloqué avec une bonne prise de judo, et le djinn suppliait les dozos de le secourir, et tous les présents n’en revenaient pas jusqu’à ce qu’il s’est converti et a avoué qu’en échange de ce pouvoir il prend leurs filles et parfois leurs femmes. C’est là que nous avons touché le sommet de la pyramide mystique, et 100 kms plus loin nous avons croisé d’autres dozos qui allaient à la rencontre mais ils n’avaient plus de djinns : tout avait été capté.

Qu’Allah accepte ce nettoyage national et qu’Allah en fasse une libération pour toutes les énergies positives dans le pays.

- 4 vidéos ont été enregistrées à la télé nationale en côte d'ivoire: le chirk, la fornication, le dhikr et la prière, vous trouverez les deux premières vidéos ici :

Le chirk : http://www.youtube.com/watch?v=rG17f3Mo8lI

La fornication : http://www.youtube.com/watch?v=g-uINcJ-fRA

- Vidéo de formation des infirmières citée ci dessus : http://www.youtube.com/watch?v=OhCoeZ36_cY

- Adresse web où vous pouvez acheter l'encre alimentaire pour l'impression des versets de dilution :

http://www.bienmanger.com/1F6076_Colorant_Alimentaire_Vert_Menthe.html: